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La légende populaire veut que les Roques de Pedro et Petra soient deux amants fusionnés dans une étreinte que la foudre a transformée en pierre, puis séparés. Ces roches, dont la formation volcanique est assez particulière, sont majestueuses et très photogéniques. Visite obligatoire si vous vous rendez dans le village pittoresque d'Hermigua.

El Lomo del Carretón est composée d’une falaise ou une pente intérieure qui se dresse dans le secteur nord-ouest de l'île, à la source des vallées d'Alojera et de Taguluches. Il a une grande valeur paysagère et constitue le point de référence paysager des villes de Taguluche et d'Alojera, et présente un grand intérêt sur le plan monumental, géologique et géomorphologique. Entre 450 et 850 mètres d'altitude, il est constitué de coulées de lave basaltique horizontales d'un grand intérêt géologique, et sa couverture végétale est d'une grande valeur botanique en raison de l'abondance d'espèces endémiques, faisant de cette zone l'un des plus beaux paysages de l'île.

Le monument naturel de Roque Blanco est situé au nord de l'île de La Gomera. Il s'agit d'un énorme piton proéminent qui se détache du paysage et qui présente un grand intérêt scientifique en raison de ses populations d'arbousiers et de plantes rupicoles. Sa situation dans la région montagneuse lui confère également un rôle important dans le captage de l'humidité de condensation et la recharge de l'aquifère souterrain.

Le Roque Cano est le point de repère dominant du paysage du bassin de Vallehermoso. Il s'agit d'une énorme cheminée phonolitique de plus de 200 mètres de haut, aux parois presque verticales, qui constitue un sanctuaire biogénétique de grande valeur, car elle abrite une importante représentation de la végétation rupicole, où les éléments en voie de disparition ne manquent pas, comme la margaza gomera (Argyranthemum callichrysum), el faro gomero (Gonospermum gomerae), la ruda gomera (Ruta microcarpa) et une douzaine d'espèces uniques et très rares comme el Senecio hermosae.

El Charco de Cieno est une zone d'intérêt scientifique notable qui abrite un habitat unique peu représenté sur l'île. Il s'agit de l'une des meilleures zones humides restantes sur l'île de La Gomera, ainsi que de l'un des derniers marais salés naturels des îles Canaries, avec une bonne représentation de plantes halophiles, d'algues d'eau peu profonde et des oiseaux tels que les échassiers, dont certains sont inclus dans des accords de protection internationaux. Le Charco del Cieno est une zone très précieuse pour les oiseaux migrateurs, car il s'agit d'un écosystème peu représenté dans l'archipel. Les échassiers sont fréquents dans le Charco, qui constitue également un habitat idéal pour des oiseaux tels que les fauvettes mélanocéphales (Sylvia melanocephala et Sylvia conspicillata).

La réserve naturelle spéciale de Puntallana est une enclave géomorphologique intéressante sur une île basse, unique à La Gomera, située au nord de San Sebastián. C'est l'un des endroits les plus beaux et les plus singuliers de l'île, avec d'importantes valeurs naturelles, paysagères et ethnographiques, car il abrite le sanctuaire de la Virgen de Guadalupe, patronne de l'île. Dans cette zone, il existe d'importantes valeurs naturelles et une grande richesse de paysages. Tant le ravin que la plate-forme de Puntallana, les falaises côtières et les rochers d'Aluce sont des éléments uniques d'un intérêt scientifique exceptionnel.

La réserve naturelle intégrale de Benchijigua, située dans la caldeira du même nom dans la commune de San Sebastián, présente un intérêt géomorphologique et botanique notable. Une forte concentration d'espèces endémiques et menacées y réside. D'autre part, les falaises et le piton d'Agando sont des éléments géomorphologiques représentatifs, uniques dans le paysage et d'un grand intérêt scientifique.

Le monument naturel du Barranco del Cabrito occupe les zones médiane et inférieure du ravin du même nom, dans la commune de San Sebastián. Cette zone abrite deux grands ravins, le ravin Cabrito, connu sous le nom de Juan de Vera dans sa partie supérieure, et le ravin La Guancha. Les ravins qui composent le bassin du Cabrito constituent un paysage très typique, où il ne manque pas d'éléments singuliers remarquables tels que les crêtes et les rochers des interfluves, ainsi que les palmeraies sur ses versants. Dans son ensemble, il forme une structure géomorphologique profondément démantelée par l'érosion.

Le parc, qui compte 1757,1 hectares, est situé dans l'une des zones les plus abruptes de l'île de La Gomera. Depuis les hauteurs d'Enchereda, les grands ravins de Majona et de Juel plongent, donnant forme au parc. Il s'agissait autrefois d'un pâturage communal et des activités de pâturage peuvent encore être observées dans la zone protégée dans certains hameaux isolés, comme Taguluche, Juel ou Enchereda.